L’horreur. Il n’y a pas d’autre mot pour décrire le double meurtre de deux petits jumeaux par leur propre père, samedi, à Notre-Dame-des-Prairies dans Lanaudière. Mais derrière ces infanticides, y aurait-il aussi une forme de féminicide?
Écoutez Rachel Chagnon, professeure et doyenne de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM, au micro de l’animateur Philippe Cantin.
Ses travaux s’intéressent particulièrement à la violence vécue par les femmes.
«On a eu quand même une amélioration notable dans la façon qu'ont les médias d'approcher ce genre de drame-là, on met plus l'accent sur le caractère traumatisant pour les victimes», dit la professeure.
«On parle plus des victimes. On utilise moins de mots qui ont tendance à euphémiser la situation et on voit qu'il y a vraiment une conscience renouvelée de la gravité des gestes qui sont posés. Historiquement, quand ce type de gestes étaient posés dans un cadre familial et conjugal, on avait davantage de réserve, davantage l'habitude de considérer ça comme un geste privé ou de trouver peut-être un peu trop facilement des excuses à la personne qui avait commis des gestes.»
Que pourrions-nous faire pour mieux analyser le risque que représente une personne lorsqu'on est dans un cadre de violence, de violence conjugale ou violence familiale?
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