Le film d’épouvante Blair Witch Project a fêté ses 25 ans en janvier. Lors de sa sortie, il avait chamboulé les codes du cinéma et marqué l’esprit de bien des gens.
Reste-t-il encore, aujourd'hui, des traces des changements apportés par ce film? C'est la question sur laquelle se penche Bernard Perron, professeur au Département d'histoire de l'art et d'études cinématographiques à l’Université de Montréal.
Le professeur souligne que ce film d'épouvante s'est distingué en popularisant «ce qu'on appelle le type de films d'images retrouvées».
«Ce sont des films d'horreur ou d'épouvante qui reprennent tous les codes du documentaire, qui font en sorte qu'on a évidemment beaucoup plus peur, parce que tout à coup, cette chose-là s'est peut-être passée et c'était ça la force de Blair Witch .On était dans le fakenews, dans la télé-réalité. Pendant longtemps, on se demandait : mais est-ce que c'est vraiment arrivé à ces trois étudiants-là? Donc toute la question de production a changé les choses», explique le professeur.