L'année commence mal entre François Legault et le monde municipal. En mettant fin au financement populaire, le premier ministre François Legault a tenté de réparer un pot qui n’était pas cassé.
Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités, flaire une odeur d’improvisation dans cette décision qui fait suite aux scandales des activités de financement de la CAQ pour lesquelles on invitait des maires à débourser 100 $ pour avoir accès à un ou une ministre.
«Ce qui est inacceptable c’est de monnayer à un ministre pour faire de l’influence», insiste M. Demers.
«Arrêter le financement populaire, M. Legault peut le faire pour sa formation politique, mais on en a besoin dans le monde municipal.»
Activités partisanes
Les gens qui ont envie de participer à des activités partisanes sont libres de le faire, sans devoir payer pour aller entendre un ministre ou une ministre, ajoute-t-il. «Les gens sont libres d’y aller», dit M. Demers, lors d’une entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal lundi matin.
«On ne doit pas promettre de faire avancer un dossier avec une présence à une activité politique.»
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