«On n'est pas là pour trouver des coupables. C'est une démarche volontaire, comme dans n'importe quelle démarche de médiation.»
La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, a réagi ainsi à la demande de médiation à la Commission municipale du Québec faite par la Ville mardi concernant le climat au conseil des élus. Les personnes qui ne se sentent pas confortables peuvent toujours se retirer, a-t-elle dit au 107,7 Estrie mercredi matin.
«Ce que je trouve le fun, c'est de pouvoir avoir un point de vue externe. Quand il y a des tensions, c’est souvent le réflexe humain de dire c'est qui le coupable? C'est qui la personne?», mentionne Mme Beaudin.
«Il arrive souvent que les gens vont se plaindre, par exemple, d'avoir les documents trop à la dernière minute, de ne pas avoir su que telle chose allait se passer. On a eu toute une discussion aussi sur la sécurité routière qui a pris une heure et demie. C'est sûr que quand on a des débats à 10 h et demie le soir et que ça dure une heure et demie, on est tous humains. Ce qui fait que quand ça fait une heure qu'on discute d'un sujet, la patience est moins au rendez-vous.»
Dans la même veine, la présidente du conseil municipal de Sherbrooke, Danielle Berthold, a mentionné mardi soir que tout le monde devra mettre du sien dans ce processus.
«Apporter du réconfort»
Appelée à commenter, la conseillère Hélène Dauphinais disait espérer que ce processus allait «apporter du réconfort et du soulagement à ceux qui ont l'air perturbés par la façon dont se déroulent les discussions au conseil.»
«Ce que j'ai compris, c'est que ça va plus loin que le conseil. Parce qu'autour de la table, il y a des bouts qui ont été pénibles. Mais ce n'est pas parce que les gens s'engueulaient, c'est parce qu'il y a des gens s'entêtent. Donc, il y avait comme un combat de coqs parce que la vitesse dans les rues, parce qu'il y avait une autre proposition qui avait été présentée de réduire la vitesse dans les rues», a-t-elle indiqué au micro de Jean-Sébastien Hammal.
La demande à la Commission municipale fait suite à la suggestion de la conseillère Annie Godbout qui souhaitait assainir le climat lors des échanges lors des séances au conseil de ville.