Plus de 600 lits seront fermés cet été dans les hôpitaux du Québec. C’est au CHUS Fleurimont où il y aura plus un plus grand nombre de fermetures parmi les centres hospitaliers de la province.
Plus de 90 lits seront fermés, rapporte le Journal de Montréal. On note aussi la fermeture de trois lits à l’Hôpital de Lac-Mégantic.
À Sherbrooke, le bilan fait aussi état de l’arrêt des activités du Centre d’arrêt du tabac, du 21 juillet au 4 août, et des Centres de jour, du 21 juillet au 7 août.
Source: Archives PC
Manque de planification
André Fortin, député libéral de Pontiac et porte-parole de l'opposition officielle en matière de Santé, critique le manque de planification du gouvernement de François Legault face à la pénurie de personnel et la fermeture des lits.
La situation problématique s'ajoute à l'augmentation annuelle des patients en attente de chirurgie.
«On parle de chirurgies qui sont réduites d'environ 30 % au cours de la période estivale. Cette année, 163 000 Québécois attendent pour une chirurgie. L'an dernier, c'était 155 000, l'année d'avant, 153 000, avant ça, 145 000», analyse M. Fortin.
«Donc, d'année en année, quand on annule des lits pendant l'été, on annule aussi des chirurgies. Ça a un impact encore plus grand sur les patients. C'est ce qu'on est en train de voir cette année.»
M. Fortin reconnaît que les gens du monde de la santé ont droit à des vacances. Il souligne alors l'importance d'une meilleure planification et de mesures incitatives pour réduire l'impact sur les soins.
«Ça devient difficile de voir que le gouvernement, par exemple, met en place des mesures comme la tarification maximale des agences sans vraiment avoir de planification, sans savoir ce que ça veut dire dans le concret pour les travailleurs de la santé», déplore le député de l’Opposition officielle.
«Ce qu'on a vu, par exemple sur la Côte-Nord, ce sont des centaines de patients qui doivent être redirigés vers Québec. Ce qu'on a vu en Abitibi, c'est un peu la même chose en Outaouais. On annule des chirurgies chez vous, on ferme des lits. Il faut que le gouvernement prenne la pleine mesure de ce qui est en train de mettre en place et de ce que ça veut dire.»
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.