Le chef conservateur Pierre Poilievre croit qu’il est possible de couper les taxes et les impôts au fédéral sans affecter les services publics.
«On va couper les gaspillages», a-t-il lancé sur les ondes du 107,7 Estrie.
«Le Bloc a voté pour 100 000 fonctionnaires de plus à Ottawa. Pour le gouvernement fédéral, c'est une augmentation de 40 % en dix ans dans le nombre de bureaucrates. 100 % plus de consultants. 21 milliards $ dépensés pour les consultants. On va couper ça, et on va mettre en place une règle de gros bon sens qui dit chaque fois qu'on augmente les dépenses par 1 $, on va devoir trouver 1 $ d'économie.»
Un gouvernement moins grand va permettre de réduire les taxes et les impôts tout en réduisant le coût, ainsi que les déficits qui causent l'inflation, dit-il aussi.
«Beaucoup d'entrepreneurs et d'agriculteurs»
M. Poilièvre, qui a entrepris une tournée au Québec dans le cadre de la Fête nationale, avait prévu une visite dans Richmond-Arthabaska pour mousser son candidat Éric Lefebvre.
Le chef de l’Opposition officielle à Ottawa souhaite parler à la population de l'Estrie et faire une percée dans la région aux prochaines élections.
Dans la population estrienne, «il y a beaucoup d'entrepreneurs, d'agriculteurs. Nous sommes le seul parti qui est leur champion. Le Bloc vient de voter pour augmenter les taxes sur les gains de capital sur les fermiers et les entrepreneurs», note-t-il.
« Le Parti conservateur est le seul parti qui veut couper les taxes et impôts pour les fermiers, pour les entrepreneurs, pour les travailleurs; pour que le travail redevienne payant. On va inciter des municipalités à permettre plus de construction. Victoriaville, par exemple, a été l'une des municipalités les plus favorables à la construction de logements, avec des permis très vite et pas coûteux. Ça a permis beaucoup de constructions. Mon plan de gros bon sens va donner un bonus aux municipalités pour permettre la construction de logements, des maisons, pour que nos jeunes puissent acheter leurs places.»
Pierre Poilievre a également abordé les allégations d'ingérence étrangère dans la politique canadienne, suggérant que toutes les informations soient données à la juge Hogg pour son enquête.
Le politicien a défendu son style politique direct et a aussi réaffirmé son engagement à maintenir les droits des femmes, en matière d'avortement notamment.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.