Le nouveau candidat à la chaufferie du Parti libéral du Québec (PLQ), Denis Coderre, ne peut compter sur l’appui de l’ancien député d'Orford, Robert Benoit.
«Pas pantoute», lance-t-il.
Vendredi matin sur les ondes du 107,7 Estrie, M. Benoit est resté fort critique envers l’ancien maire de Montréal qui traîne encore «autour de lui une odeur des magouilles du centenaire du 375ᵉ anniversaire de Montréal et au scandale des commandites.»
«Il y a à peu près aucun député qui l'appuie.»
M. Benoit souhaite voir quelqu'un de la «nouvelle génération» prendre la tête du PLQ. Son candidat idéal apportera de nouvelles idées pour faire avancer la formation politique qui a déjà lui plus intensément dans les sondages.
«Quand je regarde l'histoire du parti, Ryan, Bourassa, Dr Couillard, Daniel Johnson, ces gens-là sont arrivés avec des orientations. Je me souviens de Robert Bourassa en 85. On savait où M. Bourassa voulait s'en aller avec la privatisation des certaines entreprises. Là, on n’a aucune idée à part de savoir qu’il est allé à Compostelle. Bravo! Mais à part ça, on ne sait pas grand-chose.»
À écouter:
«Denis Coderre veut faire 125 soupers spaghettis dans les 125 circonscriptions»
Source: Archives Getty Images
Donald Sutherland et Magog
Invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève, Robert Benoit a rendu hommage à Donald Sutherland, l’acteur canadien qui est décédé à 88 ans.
Ce dernier possédait une maison dans la région de Magog. Il a été un grand défenseur du lac Memphrémagog, se souvient M. Benoit.
On pouvait le croiser à l'épicerie à Magog, dit-il. «M. Sutherland faisait son épicerie avec son petit panier, comme tout le monde», raconte Robert Benoit.
«Il était habillé comme le dernier des Mohicans. Vous ne l'auriez jamais reconnu avec son chandail plein de trous, ses bas ravalés et son chapeau un peu froissé.»
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.
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