Les défis financiers liés à la francisation des élèves pèsent lourd au Centre de services scolaires de la région de Sherbrooke (CSSRS).
Un manque à gagner serait de l’ordre de un à deux millions $, évalue Donald Landry, secrétaire général et directeur des communications du CSSRS.
Ce déficit est dû à une méthode de calcul gouvernementale qui se base sur le financement de l'année 2020-2021, une période de pandémie avec moins d'élèves, malgré une augmentation actuelle de la demande due à l'immigration, dit-il.
Cette situation pourrait entraîner des listes d'attente et affecter la capacité du centre à répondre à la demande en francisation.
Un déficit pourrait avoir un impact sur l'ensemble de l'organisation, dit-il.
Il n’est pas question de procéder à des licenciements pour renflouer les coffres.
«On a des besoins pour l'enseignement en même temps. Souvent, pour ce type de programme, on fait appel à des gens à contrat, qui ne sont peut-être pas avec nous depuis plusieurs années», explique-t-il.
«Il y a peut-être un enjeu à court terme, après l'automne, si on n’a malheureusement pas besoin de quelques enseignants. Il y a un risque que ces gens décident d'aller vers d'autres emplois, d'autres professions. Si l'année d'après le financement revient et que ces gens-là ne sont plus disponibles. C'est un défi particulier.»
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy.
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