Les négociations sont difficiles avec le gouvernement concernant la flexibilité et la mobilité du personnel infirmier.
Stéphanie Goulet, présidente par intérim des professionnels des soins des Cantons de l'Est affiliée à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), les membres de la FIQ ont rejeté une entente de principe à 61%, exprimant des inquiétudes sur la sécurité des soins et le respect de leur code de déontologie.
«À la table de négociations, ça n'avançait pas du tout, malgré certains compromis en lien avec la flexibilité pour essayer de comprendre ce que le gouvernement veut au niveau de la flexibilité», dit-elle sur les ondes du 107,7 Estrie.
«Le message qu'on a à la table, c'est si on ne plie pas sur la flexibilité, on n'est pas capable d'avancer sur rien. Malgré que l'entente de principe a été rejetée par 74 % de nos membres ont voté le rejet à 61 %. C'est un message très clair, mais on n'est pas capable de faire aucune avancée à la table de négo.»
Mme Goulet souligne également les problèmes liés à la disparité de traitement des temps partiels, la rémunération inférieure des infirmières par rapport aux préposés aux bénéficiaires, et la perte d'une prime de 3,5%. Des moyens de pression plus lourds sont envisagés pour l'automne si aucune avancée n'est réalisée.
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy.