Les véhicules motorisés qui ne portent pas de marque de certification en conformité aux Normes de sécurité des véhicules automobiles du Canada (NSVAC) sont désormais interdits de circulation sur les chemins publics.
Ces véhicules sont déjà interdits de vente et d'importation à l'état neuf au Québec en raison de l'absence de certification aux normes en vigueur.
Le Code de la sécurité routière prévoit une amende de 300 $ à 600 $ pour une personne qui est interceptée alors qu'elle roule sur le chemin public avec un véhicule interdit de circulation, annonce la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ).
La SAAQ ajoute que depuis quelques années, une multitude de véhicules ayant l'apparence de cyclomoteurs ou de motocyclettes sont offerts sur le marché et circulent tant sur la chaussée que sur les voies cyclables et les trottoirs.
«Ces véhicules représentent un risque pour la sécurité des usagères et usagers vulnérables qui empruntent les trottoirs et les voies cyclables en raison de leur poids élevé et de la vitesse qu'ils peuvent atteindre», insiste-t-on.
«Par ailleurs, ils ne sont pas certifiés en matière de sécurité selon les normes en vigueur.»
Conformité nécessaire pour la sécurité
Fabien Burnotte, membre fondateur de Vélo Urbain Sherbrooke, soutient que la conformité est nécessaire pour la sécurité.
Il plaide également pour l'amélioration des infrastructures cyclables et la promotion de la mobilité durable, tout en respectant les limites de vitesse légales, notamment 32 km/h pour les vélos électriques.
«J'ai déjà vu une fois ou deux un vélo avec un moteur à essence, une drôle d'assistance et parfois des trucs un peu modifiés», dit-il, invité sur les ondes du 107,7 Estrie mardi midi.
«Mais effectivement, la loi permet des vélos électriques avec une vitesse maximale de 32 km/h. On ne peut pas passer au-dessus de ça. C'est la loi. Donc effectivement, il faut agir quand il y a quelque chose qui ne respecte pas les lois.»
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.