L'été est différent pour tous et c'est le cas aussi pour les enfants. Et parfois, ça se mesure lors de la rentrée quand les jeunes retournent en classe.
Maude Goyer en parle au micro de Valérie Lebeuf à la suite d'anecdotes, de rencontres et de commentaires entendus et recueillis au cours de la saison estivale.
«Les iniquités et les inégalités que vivent certains enfants ressortent à ce moment. Donc, que ce soit des écarts dans les classes économiques, il y a une professeure qui me dit: ''On dirait que c'est tout l'un ou l'autre. Depuis quelques années, on dirait que j'ai juste des parents qui sont soit des familles très défavorisées ou encore des parents avec dans les classes économiques supérieures. Et je n'ai pas tant d'enfants de la classe moyenne.»
Les enseignants évitent désormais de questionner les élèves sur leurs vacances pour ne pas souligner ces inégalités. Les camps de jour sont perçus différemment, certains étant spécialisés et plus coûteux, créant un système à "trois vitesses".
Maude Goyer souligne l'importance de la qualité du temps passé avec les enfants plutôt que la quantité ou le coût des activités.