Le mur que veut ériger la compagnie Magotteaux veut ériger n’aura rien pour améliorer la vie dans le voisinage.
La Magogoise Manon Tanguay se dit mécontente du projet de construction d'un immense mur coupe-son de 16 pieds de haut par la fonderie voisine.
La structure affectera sa qualité de vie en bloquant le soleil et en ne réduisant pas efficacement le bruit, prévoit-elle.
«Il est collé sur ma maison. Il est à quatre pieds de ma borne de limite de terrain qui est juste à côté de ma cour. Le mur, il va passer tout le long sur le côté de ma maison, puis tout l'arrière», décrit-elle invitée sur les ondes du 107,7 Estrie.
«Et le déchargement des camions par rapport à l'usine, il est en avant de l'usine sur la rue Édouard. Moi, je suis la voisine à côté. Faque le déchargement, le bruit se fait à l'avant et ils veulent faire un mur tout le tour de la maison. Ça veut dire qu'un mur de seize pieds de haut. Je n'aurais plus jamais de soleil!»
Elle souligne que la pétition présentée à l'assemblée municipale ne demandait pas le déménagement de l'usine, mais une reconstruction pour diminuer le bruit et la pollution.
L'entreprise Magotteaux de Magog, théâtre d’un incendie cet été, songe à construire un mur acoustique pour atténuer le bruit causé par ses activités.
Manon Tanguay craint une baisse de la valeur de sa maison.
«Au début, je dirais que c'était très potable parce qu'il ne faisait pas de bruit le soir ni la nuit. Le déchargement, il y en avait beaucoup moins. C'était plus respecté», se souvient-elle.
«Mais là, j'ai autant de poussières, autant de déchargements. Il n'y a pas eu d'ajustement avec les années parce que la fonderie, au début, c'était gros comme un garage. C'était tout petit. Ça fait que c'était vivable autour, avec les résidents. La Ville a accepté l'expansion, mais il n'y a pas eu d'ajustement. Et là, le mur a été accepté par la Ville parce qu'il va être bâti.»
Mme Tanguay dénonce un manque de transparence et de communication de la part de la ville concernant le permis de construction du mur et l'impact sur la valeur de sa propriété.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.