Une famille de Stoke joue de malchance dans le dossier du transport scolaire dans la région sherbrookoise.
Même si le dossier est réglé depuis longtemps du côté du transporteur Transdev, les jeunes de Michael Scott sont privés de transport scolaire.
Ses deux adolescentes vont à l'école La Montée pavillon Le Ber à Sherbrooke, mais ne peuvent s’y rendre en autobus jaunes.
Malgré une entente de principe avec Transdev, les élèves du secondaire n'ont pas de transport scolaire, ce qui complique la situation pour les parents et entraîne des pertes financières et de temps, dit-il.
Les chauffeurs de Transdev sont prêts à travailler, mais le Centre de services scolaires de la Région-de-Sherbrooke n'a pas encore trouvé de solution pour réorganiser les trajets, assure-t-il. Dans son coin, le transport scolaire des élèves du primaire se déroule normalement.
«J'ai parlé avec des chauffeurs mardi soir. Ils ne demandent pas mieux que de faire des heures pour transporter les élèves. La plupart d'entre eux les suivent depuis le primaire. Quand je parlais de mes enfants, les chauffeurs se souviennent très bien d'elles», dit-il.
«Ils sont prêts à commencer dès maintenant pour transporter les élèves du secondaire.»
C’est alors à la famille d’assurer le transport vers l’école, avec des coûts significatifs, souligne-t-il.
«Le matin, c'est ma femme qui s'en occupe. Elle débute à 9h, donc ça ne la touche pas trop. On se partage la tâche en fin de journée. Je travaille à 40 minutes de Sherbrooke. Donc, il faut que je parte beaucoup plus tôt. Donc je perds une heure et demie tous les jours. Donc, ce n'est pas juste moi, mais c'est mon employeur aussi.»
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.