L'infirmière Sylvie Tanguay a dit oui à l'entente entre la FIQ et le gouvernement Legault, mais à reculons, admet-elle.
Exprimant son mécontentement, Mme Tanguay souligne que voter contre aurait signifié recommencer les négociations de zéro. Accepter la proposition du conciliateur laisse encore place à la négociation.
Écoutez l’entrevue accordée par l’infirmière Sylvie Tanguay aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
«Qu'on vote oui ou qu'on vote non, on était perdantes dans les deux situations. Parce qu’en fait, si on votait non, le conciliateur quittait la négociation. La FIQ recommençait à zéro avec le gouvernement qui est austère et qui n'a pas beaucoup d'ouverture. Si on vote oui, on vote pour ce que le conciliateur nous propose. Mais la négociation n’est pas terminée complètement. Il faut écrire la convention avec le gouvernement de la CAQ.»
Rappelons que l’entente a été entérinée à 66%.
Les enjeux de mobilité des infirmières, «le nerf de la guerre», et les gains salariaux sont atténués par la suppression de primes existantes.
Mme Tanguay insiste sur l'importance de rester unis et de continuer à se battre pour de meilleures conditions de travail dans le secteur public.
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