Le segment Ça sent la coupe de vendredi soir, durant Les Amateurs de sports, a réuni l'animateur Mario Langlois, ses ailiers Pierre Gervais et Stéphane Waite, ainsi que l'homme d'affaires québécois Luc Poirier, fondateur et président de la société Poirier, active dans le lotissement de terrains et l'immobilier.
L'homme d'affaires passionné de sports et de belles voitures de luxe a, d'entrée de jeu, parlé de sa récente visibilité dans l'espace public depuis quelques années, de ses participations à des épreuves Iron Man et de son désir de s'impliquer dans de nombreuses causes, par l'entremise de la Fondation Bruny Surin et de la Fondation Christian Vachon.
Il y a plusieurs années, Luc Poirier a songé à acheter les Coyotes de l'Arizona
«Il y a quelqu'un qui m'appelle et qui me dit: 'Je te verrais bien acheter les Coyotes. Ils sont en déficit.' Ils perdaient de 28 à 32 millions annuellement. Il me dit: 'Regarde, si ça t'intéresse, je peux t'aider à faire la transaction.' Au début, je n'étais pas trop sûr, mais j'ai trouvé une banque qui m'a appuyé et j'ai trouvé un milliardaire québécois qui a embarqué avec moi.»
Source: Pierre Gervais, Luc Poirier, Stéphane Waite et Mario Langlois
«J'ai eu tous les détails, les trois dernières années des états financiers. Donc, j'ai parlé avec les propriétaires. J'ai eu les informations. Ils attendaient une offre ou quelque chose de ma part. On travaille avec Bill Dailly, le bras droit de Gary Bettman, mais moi, mon but pour acheter les Coyotes, c'était un déplacement à Québec d'abord et avant tout. Sinon, c'était les déplacer dans le sud de la Californie, donc dans un coin de San Diego.
«Mais, grosso modo, la Ligue nationale, à ce moment-là, ça fait à peu près huit ans, neuf ans de ça, n'était pas du tout intéressée de déménager. Je peux les comprendre. Ils m'ont dit que c'est le huitième plus gros marché au niveau du PIB d'Amérique. Montréal est très, très, très, très loin au niveau de la richesse. La Ligue nationale a toujours cru au marché de l'Arizona. Puis malheureusement, on le voit, il y a eu des complications depuis deux ou trois ans. Mais le prix demandé, pour vous donner une idée, c'est à peu près 380 millions $ qu'on pouvait l'acheter voilà à peu près huit neuf ans. Puis, ça vient de se vendre à 1,2 milliard $ US.»
Source: Stéphane Waite, Luc Poirier, Mario Langlois et Pierre Gervais
Rénover ou démolir le Stade olympique?
Sur le sujet du Stade olympique, l'entrepreneur estime que les rénovations prévues vont coûter quelques milliards $ Le gouvernement a avancé le chiffre de 870 millions $ pour l'anneau technique, mais l'entrepreneur note qu'il y aura un dépassement des coûts.
«Mais pourquoi ne pas avoir tout simplement démoli tout ça? Donnez-moi un contrat de 400 millions $ et je vous démolis ça». (Il avait dit 200 millions $ quelques instants plus tôt). La vérité, c'est ça. Deux milliards $ (pour la démolition du stade) -, c'est n'importe quoi.»