Les étudiants universitaires en enseignement ne se rendent pas tous au bout de leur parcours.
Le taux de diplomation en maîtrise qualifiante est d’environ 40 % d'une année à l'autre.
Selon Mathieu Petit, vice-doyen de la faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke, les défis liés à la maîtrise qualifiante en enseignement, avec un taux de diplomation d'environ 40%, sont nombreux.
Il explique que les enseignants de seconde carrière, souvent non qualifiés, sont ceux qui s'orientent vers cette maîtrise, récemment réduite de 60 à 45 crédits.
«À la maîtrise qualifiante, ça prend un lien d'emploi pour être admis. Présentement, il y a très peu de personnes qui perdent leur emploi dans le contexte de pénurie. Mais la question c'est s'il décroche de leurs études, est-ce que le lien d'emploi est maintenu? La question est bonne.»
M. Petit souligne la nécessité d'intégrer ces enseignants dans les équipes scolaires et de maintenir des standards élevés de formation malgré la pénurie d'enseignants et les débats sur les parcours accélérés vers la profession.
Écoutez l’entrevue accordée par le vice-doyen Mathieu Petit aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.