C’est au tour du Centre de services scolaire des Sommets de sabrer ses cours de francisation.
Une douzaine d'enseignants et près de 300 élèves sont touchés par cette nouvelle restriction applicable le 4 novembre.
David Raymond, président du Syndicat de l'enseignement de l'Estrie (SEE), critique la décision du gouvernement de réduire un service performant en cours d'année, soulignant l'expertise des enseignants et les problèmes de Francisation Québec.
Écoutez l’entrevue accordée par David Raymond, Syndicat de l’enseignement de l’Estrie, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Le SEE a aussi appris cette semaine que les onze permanents de Sherbrooke qui devaient travailler toute l'année au service de francisation vont être déclarés excédentaires à partir du mois de mars.
«Donc ils n'auront plus de travail en francisation à partir du mois de mars», s'insurge-t-il.
«Je ne comprends pas cette décision du gouvernement de couper dans un service qui fonctionne bien, alors qu'on a des enseignants et des locaux. Des enseignants qui ont de l'expertise et qui sont habitués de travailler avec cette clientèle. Pendant ce temps, on entend qu'à Francisation Québec, les délais ne cessent d'augmenter. Ils ont des problèmes de locaux et ils tentent d'embaucher des enseignants. C'est incompréhensible.»
En Estrie, la Commission scolaire Eastern Township et le Centre Saint-Michel doivent couper dans leurs cours de francisation, a-t-on appris récemment.
Sur les ondes du 107,7 Estrie, M. Raymond a également discuté de la proposition d'un ordre des enseignants, exprimant des réserves quant à son efficacité et préférant des gestes quotidiens de valorisation.
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