Bien malin qui pourrait prédire le résultat de l’élection américaine, tellement la course est chaude.
John Parisella, un ancien délégué général du Québec à New York, le dernier blitz des candidats à la présidentielle a été épique, notamment dans les états clés comme la Pennsylvanie, l'Arizona et le Nevada.
Le mode électoral des grands électeurs des États fait que ce n’est pas le vote populaire qui décide de la victoire.
Écoutez l’entrevue accordée par John Parisella à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
M. Parisella estime que Kamala Harris a probablement un avantage sur le vote populaire, mais qu’elle n’a pas une assez grande avance dans les États clés.
«C'est tellement serré qu'aucun sondeur s'avancera à faire une prédiction. Il n'y a aucun doute que cette campagne a eu des moments intéressants. Le départ de Monsieur Biden a changé la campagne. Madame Harris était une personne essentiellement inconnue pour beaucoup d'Américains. »
Donald Trump est décrit comme le candidat téflon.
Les enjeux du vote sur le terrain, le financement des campagnes et les référendums sur l'avortement dans certains États sont également discutés.
L'élection est trop serrée pour prédire un vainqueur et le résultat pourrait ne pas être connu le soir de l'élection.