Le Québécois Charles Jourdain a désormais plus de dix ans de carrière au sein des arts martiaux mixtes au sein de l'UFC.
Écoutez-le parler de son parcours, de son expérience, et de ses perspectives sur sa carrière et sa vie personnelle au micro de Mario Langlois.
Jourdain (25-8-1) a passé récemment à la catégorie des poids coqs, lui dont le surnom des Air Jourdain, clin d'oeil au légendaire joueur de basketball Michael Air Jordan.
Celui qui a vaincu Victor Henry le 2 novembre dernier à Edmonton (UFC 303) explique comment il s'est imposé à 135 livres. Il revient aussi sur sa seule défaite par K.-O de sa carrière et comment ça l'a finalement servi.
Source: Mario Langlois et Charles Jourdain. Non, il n'y a pas eu d'affrontement/Cogeco Media
«C'était une bonne chose au niveau émotionnel, parce que quand tu perds par K.-O, ce ne sont pas les juges... Il n'y a rien à dire. C'est tout. On retourne au gym, on s'assure qu'on n'a pas de blessure à long terme. Accepter que tu as été faible, c'est accepter que tu puisses devenir fort.»
Source: Charles Jourdain
Avec un tel état d'esprit, Charles Jourdain, 28 ans, est plus confiant que jamais. Et il croit que son changement de catégorie va lui permettre de le faire.
«À 28 ans, je pense que j'ai encore beaucoup de choses à accomplir. À 135 livres, je pense que je peux être champion du monde dans deux ans, le numéro 1 au monde. Je ne le voyais pas quand j'étais à 145 livres. La ceinture, peut-être, mais je ne la voyais pas... Mais quand j'ai fait le saut chez les 135, d'avoir bien performé contre un adversaire de très haut calibre comme Victor Henry, de lui avoir passé la guillotine, d'avoir appliqué une stratégie rapide. C'était la première fois que je combattais des gars avec un frame aussi petit. C'était comme, mon Dieu, on est loin des gars de 170 livres, 175 livres chez les poids plumes. Donc, c'était vraiment de quoi de nouveau. Je me suis dit: je peux battre ces gars-là.»
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