Connaissez-vous les dépendances comportementales? Il s'agit des dépendances que l'on qualifie de «sans substance». On pense, entre autres, à l'usage d'internet, des médias sociaux ou encore, la pratique des jeux de hasard et d'argent.
Une chaire de recherche sur ces dépendances comportementales et la réduction des méfaits est lancée à l’Université de Sherbrooke. C’est la professeur-chercheuse Magaly Brodeur qui la dirige.
Elle est financée par un montant de 252 150 $ du Centre de recherche médicale de l'Université. La chaire vise à orienter les politiques publiques, améliorer les soins et services de santé, et à sensibiliser sur la prévention des dépendances sans substances telles que les écrans, médias sociaux et jeux de hasard.
La Dr Brodeur mentionne également les défis de détection de ces dépendances et l'importance de la recherche dans ce domaine peu exploré au Canada.
On s’intéressera à ces dépendances émergentes est essentiel pour prévenir et réduire les méfaits qui y sont associés et améliorer les soins de santé et les services sociaux offerts aux personnes présentant une dépendance comportementale ainsi qu’à leurs proches, dit-elle.
C’est ce à quoi se consacre Mme Brodeur, professeure-chercheuse au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke et nouvelle titulaire de la Chaire CRMUS sur les dépendances comportementales et la réduction des méfaits, pour un mandat de cinq ans.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.