Dans son plus récent bilan annuel, l'organisme Tel-jeunes a révélé une augmentation des appels de détresse de la part des enfants âgés de 6 à 11 ans.
En 2024, la ressource québécoise d'écoute et de soutien dit avoir reçu 1000 appels de jeunes de cette tranche d'âge.
Écoutez la Dre Céline Lamy, pédopsychiatre, discuter de cette tendance inquiétante au micro de Marie-Eve Tremblay à Radio textos.
«Six ans, c'est vraiment l'hécatombe. Parce qu'à six ans, je me dis: "Mais qu'est-ce qui fait que cet enfant décroche son téléphone et ne va pas plutôt voir son parent par exemple?" Chez les ados, on peut comprendre. Un ado n'a pas forcément envie d'en parler à son parent, donc il va effectivement faire appel à ces lignes d'écoute. Mais à six ans, on parle d'un tout petit loup. Qu'est-ce qui fait que, autour, il ne se sent pas en sécurité ou n'a pas la possibilité d'aller voir un adulte pour lui dire que ça ne va pas?»