Les centres de services scolaires de la région devront sabrer leurs dépenses. C'est au tour de ces organisations de devoir se serrer la ceinture financièrement.
Le gouvernement du Québec impose des compressions de 200 millions $ au réseau scolaire.
Au Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS), cette nouvelle réduction des dépenses dans le budget de fonctionnement représente tout près de 2,6 M$. Chaque centre de services scolaire décidera où il souhaite effectuer les coupes.
« Pour le CSSRS, cette nouvelle réduction des dépenses, cette fois dans notre budget de fonctionnement représente tout près de 2,6 M$ sur un budget initial de 371 419 639$ adopté en août dernier. Cela s’ajoute aux autres efforts demandés concernant la francisation, les rénovations, les achats de matériel et le gel d’embauche de personnel administratif», commente le directeur des Services du secrétariat général et des communications au CSSRS, Donald Landry.
« Une analyse interne sera faite avec les directions d’établissement, les directions de services et le Conseil d’administration. Les décisions seront prises et annoncées probablement dans la dernière semaine de janvier. Aucune entrevue ne sera donnée avant que l’exercice de révision du budget ne soit complété. »
Au CSSRS, les décisions seront prises et annoncées probablement dans la dernière semaine du mois de janvier.
Au Centre de service scolaire des Hauts-Cantons, une somme de 770 000 $ devra être retranchée au budget.
Services aux élèves
Du côté syndical, on dénonce cette restriction budgétaire.
David Raymond, président du Syndicat de l'enseignement de l'Estrie, considère qu’elles affecteront les services aux élèves et le personnel enseignant.
Lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui, M. Raymond a mentionné également le gel des investissements immobiliers et les restrictions budgétaires empêchant l'utilisation de fonds disponibles, comme l'enveloppe de 1,2 million de dollars à Sherbrooke.
«On parle de coupures de 200 000 $. C'est sans compter des règles budgétaires qui limitent ou qui empêchent les centres de services d'utiliser des sommes qui sont disponibles. C'est un peu de la magie. On offre de l'argent, on déploie de l'argent, des centres de services, mais on empêche les centres de services d'utiliser ces sommes-là.»