La Sherbrookoise Ghislaine Ferland vit des heures éprouvantes depuis qu'elle a appris que son mari devra être placé dans un établissement de Weedon.
Son conjoint est atteint de la maladie d'Alzheimer.
Malgré son dévouement à s'occuper de lui à domicile, elle a été contrainte de le placer à l'Hôtel-Dieu de Sherbrooke.
Son mari a dû être hospitalisé pour ajuster sa médication, raconte-t-elle avec émotions sur les ondes du 107,7 Estrie.
Écoutez l'entrevue accordée par la Sherbrookoise Ghislaine Ferland à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.
Un transfert potentiel à Granby a été suggéré. Mme Ferland a refusé, soulignant les défis logistiques et émotionnels liés à cet éloignement.
Maintenant, c'est vers Weedon, dans le Haut-Saint-François, que son homme devra séjourner. Elle aurait souhaité qu'il soit accueilli au pavillon Argyll à Sherbrooke, un site plus près de chez elle quand vient le temps d'aller prendre soin de son conjoint.
«Il est entré à l'hôpital au mois de novembre. Son docteur m'a fait réponse qu'il rentrait à l'hôpital pour ajuster sa médication. J'ai eu beaucoup de rapports de police parce qu'il faisait du vacarme, parce qu'on restait dans un bloc à appartements. Ça dérangeait avec les voisins. Tout ça mis ensemble, le matin du 19 novembre, ils l'ont pris en ambulance. Ils l'ont envoyé à l'Hôtel-Dieu pour faire un premier rapport. Je me suis rendue à l'Hôtel-Dieu. Ils ont fait un suivi. Puis le docteur m'a appelé 20 minutes après pour me dire que mon mari ne sortirait plus jamais de l'hôpital. Quand j'étais à l'Hôtel-Dieu, ça me prenait cinq minutes pour me rendre à l'Hôtel-Dieu. Mais là, 45 minutes, c'est loin. On dirait qu'il est loin pour nous en débarrasser. Et moi, je ne suis pas prête. J'ai besoin de mon homme près de moi. Je veux en prendre soin. C'est ça l'affaire. C'est tellement compliqué!»
Le couple est marié pendant 16 ans et a renouvelé ses vœux l'an dernier.
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