Le procès de Charles Lassonde, accusé du meurtre au premier degré de Serge Boutin, retient l’attention depuis quelques semaines.
Le témoignage clé de Lana Dubois, témoin repenti ayant conclu un accord avec le DPCP, est au cœur de l'affaire.
Elle a témoigné de son implication dans les événements et a bénéficié d'une peine réduite pour homicide involontaire.
Celui qui était surnommé «Bibitte» aurait été enterré vivant.
Invité lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui, Me Maxime Bernatchez, du cabinet Dunton Rainville, analyse l'impact de la crédibilité de Dubois sur le procès et les défis de la défense dans ce contexte complexe.
«Ce qui est particulier dans ce dossier, c'est que l'essentiel de la preuve du DPCP, donc du Directeur des poursuites pénales et criminelles, repose sur le témoignage de madame Dubois. Dans le jargon, c’est un témoin repenti, c'est-à-dire qu'elle a admis plusieurs années plus tard, deux ou trois ans plus tard, d'avoir participé à l'essentiel des événements. Elle a eu une entente avec le DPCP avec un plaidoyer de culpabilité, une infraction moindre, homicide involontaire. Elle a eu une sentence de quatre ans de prison versus les accusations initiales qu'elle avait.»
La question de la crédibilité de Lana Dubois demeure centrale, dit-il.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.