Les agents de la paix en services correctionnels ont manifesté à proximité de l’établissement de détention de Sherbrooke mercredi après-midi, dans l’espoir de faire progresser les négociations qui traînent en longueur entre le gouvernement et le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec.
Mathieu Lavoie, président du syndicat, souligne les défis liés à la surpopulation carcérale, la sécurité, et le besoin d'améliorations dans les équipements de protection. Des incidents récents incluent des agressions à l'établissement de détention de Québec et des problèmes avec les véhicules de transport de détenus à Sherbrooke.
Les grandes priorités syndicales demeurent toujours les suivantes : adopter une solution durable aux problèmes récurrents causés par les réquisitions obligatoires qui imposent du temps supplémentaire obligatoire (TSO), obtenir des ressources et des mesures concrètes pour soutenir véritablement celles et ceux qui font face à des enjeux de santé psychologique, la réelle intégration des chefs d’équipe, issus de la classe principale, qui a été négociée lors de la dernière négociation et, évidemment, les clauses à incidences salariales.
La partie syndicale rejette ces solutions absurdes, très loin de l’innovation que l’employeur dit vouloir mettre de l’avant. Pour le moment, les offres patronales attaquent de plein front nos conditions de travail, ce qui l’éloigne davantage de son souhait d’être un employeur de choix, compétitif et attractif, qui retient les ASC à l’emploi.
Écoutez le dossier du journaliste Jean-François Desaulniers.