Les agents correctionnels du Québec, y compris ceux de la prison Talbot à Sherbrooke, expriment leur mécontentement face à la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective.
Des manifestations ont eu lieu mercredi.
Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents correctionnels du Québec, dénonce les offres présentées par la partie patronale.
Celles-ci n’ont rien pour améliorer les conditions de travail et ainsi attirer et retenir le personnel, se plaint-il, invité au 107,7 Estrie.
«Quand on regarde ce que l'employeur amène sur la table, c'est des attaques aux conditions de travail actuelles des agents qui sont déjà difficiles. C'est des reculs sur les conditions de travail, avec une vision à court terme pour pallier un manque d'effectifs. C'est la bonification des conditions de travail qui va amener une attraction et une rétention du personnel. Donc, il y a vraiment un opposé entre les parties actuellement à la table.»
M. Lavoie a également mentionné les risques de sécurité accrus dus à la technologie comme les drones et l'importance d'investir dans les infrastructures correctionnelles.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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Le dossier de Jean-François Desaulniers
Les agents de la paix en services correctionnels manifestent à Sherbrooke
