Le Canada n’est pas épargné par les tarifs imposés par le président américain Donald Trump.
L'industrie automobile demeure frappée par la hausse de 25 % imposés, fait remarquer Benoit Charette, rédacteur en chef de L'Annuel de l'auto.
Selon lui, des répercussions des tarifs sur l'industrie automobile canadienne se feront sentir dans les prochains mois.
Mercredi, la fermeture temporaire de l'usine de Stellantis à Windsor, en Ontario, a été annoncée, affectant 3600 employés.
Les implications des tarifs de 25% sur les automobiles et pièces, et les réponses potentielles des autres pays, y compris des taxes réciproques de l'Europe et de la Chine, peuvent venir par faire mal, ajoute-t-il.
«Donc, ce n'est pas une bonne nouvelle. Les gens sont soulagés, mais c'est comme si on vient de te donner un coup de pelle dans la face. On ne t’en donnera pas un deuxième. T'es content, mais t'as mangé le premier coup de pelle dans la face pareil.»
Enfin, Benoit Charette, qu’on peut entendre dans le balado Ça tient la route, soulève les inquiétudes locales concernant l'emploi et les prix des véhicules, avec une augmentation attendue des coûts des véhicules d'occasion.