Le gouvernement du Québec retire le prix minimum estimé de l’essence, ce qu’on connaît comme le fameux «prix plancher».
Est-ce que cela fera baisser le prix à la pompe?
Selon Simon Bourassa, spécialiste en communication chez CAA-Québec, l'abolition du prix minimum estimé pour l'essence au Québec est une mesure qui entrera en vigueur avec la loi 69 d'ici fin juin.
Écoutez l’entrevue accordée par Simon Bourassa, du CAA, aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
«Il est calculé au Québec le jeudi à la fermeture des marchés, entrée en vigueur le mardi suivant. Donc, il dure une semaine et donc c'est un prix minimum sur lequel les excentrés ne devraient pas vendre leur essence en temps normal. Mais bon, le prix à la pompe varie beaucoup, comme le prix du baril de pétrole varie. Le prix des différentes composantes de l'essence varie souvent sur une semaine. C'est une mesure qui n'est pas nécessairement adéquate et qui est désuète.»
Invité sur les ondes du 107,7 Estrie, il a expliqué les conséquences pour les détaillants qui vendent en dessous de ce seuil.
M. Bourassa souligne également l'importance de surveiller les prix à la pompe et les marges des détaillants pour s'assurer que les consommateurs bénéficient de cette abolition.
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