Jour 1 au procès de l'ex-porte-parole du Service de police de Sherbrooke Samuel Ducharme pour agression sexuelle. La plaignante a témoigné des attouchements subie en 2021, alors que le policier était en fonction.
Ducharme a été arrêté au mois de novembre 2021 par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) pour une agression sexuelle qui aurait été commise au mois d’août.
L'homme est suspendu avec solde.
En juillet 2022, une autre accusation de cette nature a été portée contre Samuel Ducharme, mais dans un tout autre dossier pour lequel il n'y a pas enocre de date de procès.
Une ordonnance de non-publication s'applique sur la victime et le contexte de l'accusation.
Le 19 aout 2021 en soirée, la plaignante a mentionné que l'homme a multiplié les allusions de nature sexuelle alors qu'elle doit partir en voyage dans les jours suivants.
Puis, les blagues se transforment en gestes déplacés et insistants, selon une certaine gradation.
La victime est en arrêt de travail
D'entrée de jeu, le policier aurait tenté d’embrasser la femme malgré un "non" à quelques reprises, lui répliquant qu'elle est en couple.
Toujours selon son récit, les choses se corsent: successivement, le policier se serait mis à lui jouer dans les cheveux, lui flatter l’oreille et allant même jusqu'à lui lècher le coude.
Finalement, plus tard en soirée, elle raconte que le policier lui a empoigné la cuisse et est remonté jusqu'à l'entrejambe, alors qu'elle a repoussé sa main.
Finalement en contre-interrogatoire, l'avocate en Défense, Me Ariane Bergeron St-Onge a suggéré plusieurs scénarios à la victime, est revenue sur la séquence des événements et a présenté des messages textes que se sont échangés Ducharme et la plaignante avant et après l’événement.
La victime affirme être en arrêt de travail et sa vie est sur pause depuis 1 an et demi.