Dans le cadre du renouvellement de sa convention collective, la FIQ Cantons-de-l'Est met en garde sur la surcharge de travail qui empêche les professionnels et infirmières d'offrir certains soins.
Dans un sondage auprès de plusieurs infirmières et professionnels, on apprend que seulement 62% des prélèvements sont faits correctement en région, selon les standards de la profession, faute de temps et de personnel.
A peine 27% des professionnelles en soins ont été capables de préparer adéquatement le congé-départ d'un patient selon les standards, ce qui crée un système de "portes tournantes".
Toujours selon ce coup de sonde, 42% des professionnelles en soins veulent quitter leur emploi à court ou à long terme particulièrement à cause de la surcharge et de la difficulté à concilier travail et famille.
Et selon Stéphanie Goulet de la FIQ Cantons-de-l'Est, derrière les chiffres, il y a des humains et des patients qui ont des besoins.
Elle espère notamment que le gouvernement et l'employeur mettent en place des ratios sécuritaires par centre d'activités (comme en Australie ou en Californie ou le projet pilote instauré au CHSLD Argyll en 2018), qu'ils financenet des postes stables et que l'on augmente les places en formation.