La députée de Sherbrooke, Christine Labrie, est inquiète de voir que le ministère de la Santé a refusé l’ajout d’une ambulance dans la ville.
« Je suis inquiète de voir que l’ajout d’une ambulance a été refusé par le ministère. On demande au CIUSSS de réduire le temps des paramédics passé à attendre à l’urgence. L’intention est bonne, c’est un réel problème, mais tant que les résultats ne sont pas au rendez-vous, la population reste à risque de découverture et de délais de réponse des services ambulanciers. »
Après discussion, le ministère et le CIUSS ont plutôt convenu d'assurer une coordination serrée pour libérer plus rapidement les ambulances à l'urgence, donc de réduire le temps des paramédicaux passé à attendre à l’urgence. La direction de l'établissement prend cet engagement aujourd'hui dans un communiqué à la suite du problème survenu dimanche matin lorsqu'aucune ambulance n'était disponible pendant trois heures à Sherbrooke.
Le syndicat des Paramédics de l'Estrie – CSN avait dénoncé la situation. Interrogé sur la question à MIDI Actualités, le ministre responsable de la région de l'Estrie, Francois Bonnardel, avait soutenu qu'il ne manquait pas d'ambulances dans la région.
Le CHUS affirme qu'il va assurer une coordination serrée pour libérer plus rapidement les ambulances à l'urgence. Dans une entrevue, le président du syndicat des paramédics avait justement ciblé le fait que les ambulances doivent souvent attendre à l'urgence de l'hôpital que les patients soient pris en charge.
La députée solidaire dans Sherbrooke demande au ministre d’ajouter une ambulance sur le territoire tant que la cible de libération plus rapide des ambulances n’est pas atteinte.