Les unités en santé mentale du CIUSSS de l’Estrie - CHUS débordent et la direction est à la recherche constante de personnels.
Des lits ont été ajoutés, mais on manque de personnel soignant, de médecins et d’espace pour ajouter à la capacité d’accueil.
C’est ainsi qu’on peut résumer l’intervention d’Annie Masson, directrice adjointe de la direction de la santé mentale du CIUSSS estrien, en lien avec la cas de cette jeune femme de 23 ans, aux prises avec des troubles alimentaires et qui a dû attendre plusieurs jours avant d'avoir un lit à la mi-janvier.
Mme Masson répondait aux questions de Martin Pelletier, animateur de l’émission Midi Actualité, du 107,7 Estrie, concernant les moments vécus par la jeune femme est arrivée à l’urgence psychiatrique le 15 janvier et n'a pu avoir un lit que le 20 janvier en soirée.
Dans cet intervalle de cinq jours, elle a vécu dans un climat terrifiant parmi des gens en crise, notamment.
Malgré ces contraintes, la direction du CIUSSS souhaite offrir des soins de qualité, ce qui peut causer des délais.
On veut aussi développer des alternatives à l’hospitalisation et faire en sorte que les gens puissent être retournés à la maison en pouvant compter sur des ressources intermédiaires, ajoute Mme Masson.
Des embauches insuffisants
Selon elle, de récentes démarches d’embauche n’ont pas donné les résultats escomptés. Sept postes avaient été ouverts, mais seulement deux ont pu être comblés, dit-elle.
On est à la recherche entre autres d’un ergothérapeute et d’un travailleur social, en plus de postes de psychiatre.
Dans les derniers jours, le CIUSSS de Estrie avait refusé de commenter le cas de cette jeune femme de 23 ans, dont la mère avait dénoncé l’épisode problématique vécu au 107,7 Estrie la semaine dernière.