Les syndiqués du Zoo de Granby sont passés de la parole aux actes, mardi matin, en déclenchant la grève.
Selon le Syndicat national des salariés de la Société Zoologique de Granby–CSN, le mouvement de grève concerne, entre autres, quelque 130 techniciens vétérinaires et soins animaliers, naturalistes-interprètes, mécaniciens, menuisiers ainsi que du personnel administratif du zoo, annonce la CSN.
La durée du débrayage n'est pas précisé.
La direction du zoo a réagi en annonçant que les activités du centre familial demeuraient accessibles au public.
«Bien que nous ne sachions pas encore la durée de celle-ci, nous désirons vous informer que le parc animalier, le parc aquatique Amazoo et le parc des manèges ainsi que tous les services aux visiteurs, dont les restaurants et boutiques, sont ouverts tous les jours», annonce l'entreprise.
Le syndicat rappelle que les membres du syndicat ont voté la semaine dernière une banque de dix journées de grève à utiliser au moment jugé opportun.
«Les dernières rencontres de négociation n’ayant pas permis un déblocage significatif, le syndicat a donc décidé d’utiliser ce mandat aujourd’hui afin de bien marquer la détermination des travailleuses et des travailleurs à obtenir une bonne convention collective», affirme le Syndicat national des salariés de la Société Zoologique de Granby–CSN.
Le dernier contrat de travail est échu depuis 31 décembre 2023.
Équipe expérimentée
L’employeur dit pouvoir compter sur «une équipe expérimentée et supervisée par des experts en soins animaliers et vétérinaires afin de fournir tous les soins requis aux animaux et s'assurer de leur bonne santé».
«Nous respectons le droit des employés en grève d'exprimer leurs préoccupations et nous faisons tout en notre pouvoir pour résoudre rapidement ce conflit à travers une entente mutuellement avantageuse pour toutes les parties concernées. La sécurité de nos employés, le bien-être de nos animaux, l'expérience client vécue par nos visiteurs, ainsi que le succès à long terme du Zoo et de l'ensemble de ses parties prenantes, demeurent nos priorités.»