Un nouveau sondage révèle que 92 % des propriétaires de véhicules électriques vont en racheter un autre.
Il se dit beaucoup de choses lorsqu’il est question de véhicules électriques. Tantôt, on parle de l’adoption plus frénétique de la technologie en certains endroits, alors qu’à d’autres moments, c’est le ralentissement de la demande dans certains coins de la planète qui retient l’attention.
Une chose semble évidente, toutefois, lorsqu’on sonde les propriétaires de modèles ; la très grande majorité ne souhaite pas retourner en arrière.
À ce propos, une récente étude vient nous offrir une perspective claire. En effet, selon une enquête menée par un groupe de pression international, neuf propriétaires de véhicules électriques sur dix affirment qu’ils opteront de nouveau pour ce type de modèle lors de leur prochain achat. La principale raison évoquée a trait aux coûts d’exploitation moins élevés de ce type de véhicule.
Sur les quelque 23 000 conducteurs sondés par le groupe Global EV Drivers Alliance, qui représente environ 336 000 conducteurs de véhicules électriques, 92 % d’entre eux prévoient d’en racheter un. À l’inverse, seulement 1 % déclarent qu’ils retourneront vers un modèle à essence.
Le reste, environ 4 % estiment qu’ils iront pour un véhicule hybride rechargeable.
« Ce que nous constatons, c’est qu’il n’y a pas de grande différence entre ce que les conducteurs ont vécu en Norvège et ce qui se passe dans d’autres pays. Les personnes qui optent pour un véhicule électrique sont satisfaites de leur choix », a déclaré Petter Haugneland, secrétaire général adjoint de l’Association norvégienne des véhicules électriques.
Outre le fait qu’un modèle électrique s’avère moins coûteux à utiliser à long terme, selon les propriétaires, d’autres arguments sont avancés par ces derniers pour expliquer pourquoi ils vont acquérir de nouveau un modèle tout électrique lors de leur prochain achat. Viennent ensuite les raisons suivantes : un meilleur choix pour l’environnement, l’agrément de conduite, les plus faibles frais d’entretien, ainsi que les incitatifs des autorités.
Des frustrations tout de même
Parmi les irritants, l’infrastructure de recharge est le principal inconvénient cité par les participants qui proviennent de 18 pays, dont les États-Unis, l’Autriche, le Brésil, le Canada, la France et l’Inde.
Dans ce cas, les réponses varient assurément d’un endroit à un autre. Bien que ce ne soit pas cité dans la nouvelle rapportée, il est facile d’imaginer que l’infrastructure de recharge est moins un problème au Québec qu’elle ne peut l’être dans le Wyoming, aux États-Unis.
Petter Haugneland a ajouté que « Si les décideurs politiques veulent aider les clients potentiels, ils doivent rendre le prix des véhicules compétitifs et améliorer l’infrastructure de recharge. »
Le prix est certes un enjeu d’importance. Les gens qui se sont déjà procuré un véhicule électrique l’ont fait parce qu’ils en avaient les moyens. Pour d’autres consommateurs, l’arrivée de solutions plus abordables sera nécessaire pour les convaincre de faire le saut. Plusieurs ont été promis par quelques constructeurs, alors il faudra voir quel sera leur impact le jour où ils seront commercialisés.
Contenu original de auto123.