La gestion des ambulances sur le territoire de Sherbrooke se fait «à la pièce», déplore Samuel Côté, président du Syndicat des paramédics de l’Estrie.
«Quand il y a un délai de plus de dix minutes, on décide d’ajouter un véhicule. Mais l’ambulance arrive en retard et il est souvent trop tard», explique M. Côté.
«Il arrive encore qu’il n’y ai pas de véhicule disponible à Sherbrooke.»
Samuel Côté était appelé à commenter la nouvelle du Journal de Montréal voulant qu’on enregistre des retards ambulanciers dans 85 % des grandes villes du Québec.
«Nous sommes évidemment au courant de cette situation. Nous sommes contents de voir qu’il y ait eu une enquête à la grandeur du Québec», a-t-il mentionné au micro de l’animateur Martin Pelletier.
«Nous l’avons répété souvent pour l’ensemble des régions de la province.»
Engorgement aux urgences
La situation d’engorgement aux urgences ne s’est pas résorbée, ajoute-t-il, malgré les promesses formulées par le CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
L’automne dernier, on apprenait qu’aucune ambulance ne serait ajoutée à Sherbrooke, malgré des épisodes sans couverture dans la ville.
La direction du CHUS affirmait qu'elle allait assurer une coordination serrée pour libérer plus rapidement les ambulances aux urgences.
Rien n’a toutefois été fait, selon le président du syndicat des paramédics.
«Aucun changement n’a été apporté», assure-t-il.
Source: Tirée de Facebook