Malgré les fermetures de lits et les manques d'effectifs annoncés pour la saison estivale, la population ne doit pas hésiter à se faire soigner.
Les gens qui ont des urgences, des problèmes de santé, ne doivent pas hésiter à consulter, mentionnent Yann Belzile, directeur des ressources humaines, et Karine Duchaineau, directrice générale-adjointe des programmes sociaux au CIUSSS de l’Estrie- CHUS.
«On répète que c’est important d’aller chercher des soins. Oui, on peut aller à l'urgence, mais le numéro à retenir, c'est le 811. Pour les conseils de santé, un problème de santé mentale ou si j'ai besoin de voir un médecin, je vais rejoindre le guichet d'accès populationnelle. La ligne 1 866 appelle, si j'ai des idées suicidaires, c'est un service 24 sept», a énuméré Mme Duchaineau.
174 lits fermés
On apprenait jeudi matin que les services de santé seront réduits cet été en Estrie en raison de la pénurie de personnel et des vacances estivales. Le CIUSSS estrien devra fermer 174 lits cet été partout en Estrie dans les différents points de service, comprenant les CHSLD.
Pour les blocs opératoires, 65% seront maintenus pour l'été, d'ailleurs pour le CHUS Fleurimont et Hôtel-Dieu, il y aura 3 salles en moins qui seront en activité.
A l'Hôpital Memphrémagog, les deux salles d'opération seront fermées pendant 4 semaines, soit du 29 juillet au 25 août.
Malgré un manque de 2000 travailleurs en santé en Estrie, 300 se sont ajoutés pour la saison estivale, une amélioration qui démontre les efforts du CIUSSS quant aux conditions offertes à ses employés. selon le directeur des ressources humaines, Yann Belzile.
Plan d'action
Il y a toutefois de l’espoir à l’horizon, assure le gestionnaire.
«Le marché du travail ne nous aidera pas encore cet été. Le besoin en main-d'œuvre va aller de 1500 à 2000 personnes, tout dépendant du moment de l'été. Alors, c'est sûr et certain qu'il y a tout un défi devant nous», analyse-t-il.
«Est-ce que ça aurait pu être pire? Certainement. Mais heureusement, à partir de 2022, en ayant appris de 2021, on s'était donné un plan d'action. Ce plan d'action commence à sérieusement nous aider.»
Écoutez l’entrevue accordée à Martin Pelletier.
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