La famille Vachon est confrontée à une facture de décontamination de 2 millions $ pour un terrain contaminé par 44 000 litres d'hydrocarbures sur la rue King Ouest à Sherbrooke, vendu par Postes Canada il y a plusieurs dizaines d’années.
L’homme d’affaires Bruno Vachon, copropriétaire de Décoration King, explique que le terrain, acheté en 2007, nécessite une décontamination, puisque 44 000 litres d'hydrocarbures ont été déversés sur le terrain.
«On a acheté d’une compagnie à numéro qui l'avait acheté. Il y a eu une succession de transactions. C'est Postes Canada qui était propriétaire dans les années 80 et 90. Et puis, il y a eu un accident. Un réservoir d’huile à chauffage a coulé pendant des mois et des mois. 44 000 litres d'hydrocarbures se sont ramassés dans le terrain», raconte M. Vachon, lors de l’émission Que l’Estrie se lève lundi.
«Il y a eu des interventions par le ministère de l'Environnement. Il a exigé de décontaminer, mais ils ont décontaminé 32 000 litres. Là, il en reste encore 12 000 litres. Il y a 3000 gallons de ces hydrocarbures qui ont été puisés à même le puisard de la Ville. Donc, ça se promène un peu partout.»
En 2007, quand le terrain a été acheté, les Vachon savaient qu’il était contaminé.
«Le ministère de l'Environnement détermine si les terrains sont contaminés, mais les seuils de contamination, il y a les A où on peut faire du résidentiel B et C. Il était contaminé C, comme quoi on peut faire du commercial et de l’industriel», commente-t-il.
«En 2019, quand notre voisin a fait des travaux, il a découvert que chez lui en avait. Donc, il prétend que ça vient de chez nous. Donc, on a dû faire des interventions pour finalement découvrir le pot aux roses et se rendre compte que notre terrain flottait littéralement dans le benzène.»
Bruno Vachon veut interpeller les élus lors de la séance du conseil municipal de Sherbrooke.
Il souhaite recevoir de l’aide pour une subvention soutenant la décontamination.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.