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Présidente de Dermapure

Marilyne Gagné change de rôle et devient conseillère stratégique

Marilyne Gagné change de rôle et devient conseillère stratégique
Marilyne Gagné, fondatrice de Dermapure / Tirée de Facebook

La femme d’affaires Marilyne Gagné, présidente de Dermapure depuis 15 ans, fait un pas de côté en adoptant un rôle de conseillère stratégique indépendante. 

Elle a annoncé sur les réseaux sociaux qu’après une réflexion personnelle et des discussions sur l'entrepreneuriat avec son entourage avoir décidé de quitter la présidence de l'entreprise de soins de santé et beauté.

«Le plus gros morceau pour moi, c'est de laisser les gens qui m'entourent au quotidien. Mais c'est vraiment pour le mieux. Je me lance un peu dans le vide parce que je n’ai pas de j'ai pas d'autres projets encore. Je me laisse de l'espace», a affirmé Mme Gagné sur les ondes du 107,7 Estrie jeudi matin.

«Vers le demi-milliard $»

Son entreprise a connu une croissance soutenue. «Quand on fait une start-up de 0 à 50 ou 100 millions $, il y a une certaine structure. Après ça, quand on passe à 200 millions $ vers le demi-milliard $, c’est énormément de structures et de gens dans tous les meetings. Le pouvoir est très partagé», illustre-t-elle. 

«La dynamique change, évolue. Il faut vraiment s'y plaire. J'ai tout donné. Je l'ai amenée plus loin. Je visais 100 millions $ dans ma carrière chez Dermapure. Je voulais l’amener en dehors du Canada.»

Mme Gagné envisage de nouvelles opportunités, possiblement à l'internationale, mais souhaite demeurer dans la région estrienne et s’impliquer ici.

«Je suis bien implantée ici. Je m'implique dans la communauté. Je vais partir à la découverte. Je m'ouvre sur des projets peut-être internationaux, sortir du Canada sur certains sujets», répond-elle.

«Donc tout est possible. En fait, il faut que je me force à prendre un peu de temps. Tout le monde dit ça va vite. C'est sûrement la dernière pause que j'aurai avant ma vraie retraite. Donc ce, que ce soit quelques semaines ou de deux à trois mois, ça peut être intéressant pour prendre la bonne décision.»

L’annonce de sa décision a été hautement émotive, ajoute la quarantenaire, mentionnant vivre un deuil depuis 30 jours. 

«C'est comme un enfant que je laisse aller. Je vais être là pour superviser le tout. Ça me rassure beaucoup», note-t-elle.

«Il faut sortir au bon moment, la tête haute. Je pense que c'est important. Les entrepreneurs se posent souvent cette question. Il y a toujours une fin à son à ce qu'on a créé.»

Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy.

À écouter aussi:

Un chiffre d'affaires de 200 millions de dollars en 15 ans, mais comment?

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