Poursuivant cet été de chroniques concernant la politique de pays étrangers, après l’Angleterre, la France et les États-Unis, notre chroniqueur nous parle aujourd’hui du Venezuela.
Oui car là aussi il y a eu des élections et il y plusieurs Estriens d’origine vénézuelliennes. Mais contrairement aux autres pays, le Venezuala a un gouvernement qui semble avoir commis une fraude électorale. Pour comprendre la situation, il faut remonter en arrière.
À l’origine, le Venezuala est un pays riche de l’amérique latine, car il a du pétrole. Malheureusement, pendant longtemps les richesses liées au pétrole ont été mal réparties, de sorte que les inégalités économiques se sont creusées. Puis, en 1998 est élu président Hugo Chavez qui promet de mieux répartir les richesses et même de créer le socialisme du XXIième siècle. C’est ce qu’il fait et arrive ainsi à sortir des Vénézuéliens de la pauvreté. Cependant, il finance ses politiques sociales avec l’argent du pétrole ce qui fait en sorte qu’il investit moins dans la compagnie de pétrole, ses ingénieurs et ses machines, de sorte que la production s’effondre et avec elle la richesse du pays. Depuis ce temps il y a une hyper inflation qui affecte durement les pauvres. En plus de cela il y a eu des expropriations sans compensation juste.
C’est dans ce contexte qu’il y a eu plusieurs tentatives de battre Hugo Chavez ou son successeur Nicolas Maduro aux élections, ou encore de faire des coups d’État contre lui. À un moment il y a avait même un autre président Juan Guaido, reconnu par des pays occidentaux dont le Canada, mais ça n’a pas marché.
Mais avec la guerre en Ukraine, et la fin du pétrole russe, des pays occidentaux se sont rapprochés de régime Maduro pour avoir accès à son pétrole, en demandant en échange qu’il cesse de réprimer ses opposants. Maduro a été renforcé par cela et aujourd’hui se permet de frauder lors des élections pour rester en poste. J’espère que cette fois le Canada, le Québec et l’occident vont s’y opposer et cette fois de manière durable.