Des municipalités doivent interdire l’accès à des terrains sportifs pour répondre aux exigences des compagnies d’assurances en raison de possibles accidents.
À Frelighsburg, en Montérégie, on a fermé un terrain de baseball puisque celui-ci est situé trop près de la rivière aux Brochets où des gens allaient se baigner. Les risques de noyades y seraient trop élevés.
Selon les assureurs, des tests de qualité de l’eau de la rivière auraient dû être effectués plus régulièrement et un sauveteur aurait dû être présent en tout en temps pour surveiller les baigneurs en raison du courant.
Ailleurs au Québec
Selon Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités, c’est une situation qui s’observe ailleurs au Québec.
«Il faut que ça soit expliqué. Évidemment, c'est basé sur des normes, sur des accidents, des choses qui se sont produites dans le passé», mentionne le maire de Saint-Catherine-de-Hatley.
«C'est arrivé sur des terrains de soccer dans les dernières années, à la suite des recommandations d’un coroner, après des accidents graves qui se sont passés. Par la suite, les normes appliquées doivent modifier certains terrains.»
On peut modifier des équipements pour répondre aux normes et aux demandes des assureurs, mais ce n’est pas toujours possible, ajoute M. Demers, invité sur les ondes du 107,7 Estrie vendredi matin.
À cela s’ajoute la difficulté de trouver des surveillants de plan d’eau. Des solutions comme des formations gratuites pour les surveillants de plage sont mises en place pour répondre aux normes et prévenir les accidents, dit-il.
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.