À une semaine de la rentrée scolaire, près de 10000 postes sont à pourvoir dans les écoles publiques du Québec, une situation qui aura des conséquences.
Au total, mardi, 5400 enseignants manquaient toujours à l'appel, à la grandeur de la province. On parle également d'une pénurie de 4500 membres du personnel de soutien.
Les spécialistes comme les psychoéducateurs et les orthophonistes ont davantage tendance à se diriger vers le secteur privé, considérant que les conditions de travail y sont meilleures, indique notre chroniqueuse Azra Hasanefendic.
« Il y a malheureusement encore cette année des élèves qui vont se retrouver sans titulaires de classe, sans enseignants. Et ça, ça fait mal. Ça fait mal au cœur, ça fait mal à la profession et ça fait surtout mal à toute la société. »
Non seulement les enseignants en place doivent gérer leurs classes, mais ils doivent également donner un coup de main aux personnes non-qualifiées qui ont été engagées. Cela ne fait pas partie de leurs tâches et vient, une nouvelle fois, alourdir leur horaire.
« Et on n'oublie pas que Bernard Drainville, lui, avait dit qu'il allait y avoir en fait de l'aide en classe. Ça faisait partie des négociations et ils n'ont pas le personnel pour », ajoute-t-elle.
Écoutez la chronique d'Azra Hasanefendic, chaque mardi à 9h20.