Chaque année, des vérifications des salaires sont effectuées, mentionne la mairesse Évelyne Beaudin.
«Il y a des vérifications pour s'assurer que la personne se qualifie toujours. Et le jour où sa situation financière s'améliore, ça se peut qu'elle perde sa subvention. Il existe au Québec le droit au maintien en logement et donc la personne ne se fera pas mettre à la porte», dit-elle, invitée à commenter sur les ondes du 107,7 Estrie.
«Heureusement, parce que sa situation commence à s'améliorer. Peut-être qu'elle va perdre sa subvention au logement, mais elle va pouvoir continuer à habiter dans cet immeuble.»
Ces personnes qui demeurent dans leur logement avec un meilleur revenu ne prennent pas la place d'autres familles à faible revenu, certifie-t-elle.
«Parce que les PSL, les programmes de suppléments aux loyers, vont être donnés à d'autres personnes qui se qualifient. Donc, il n'y a pas, il n'y a pas d'histoire de prendre la place à quelqu'un», mentionne la mairesse.
«Il y a des personnes qui ont des subventions, il y en a d'autres qui n’en ont pas. Est-ce que c'est des personnes riches qui bénéficient outrageusement d'un loyer qui est qui est en bas du prix du marché? Les études au Québec l'ont démontré: les familles, les ménages qui vivent dans ces logements qui ne sont pas subventionnés, la très grande majorité, c'est des femmes seules, souvent plus âgées.»
Écoutez l'entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.