Une potentielle entente entre le gouvernement et la FIQ est sur la table en vue d’une nouvelle convention collective.
Elle fait suite à une recommandation de conciliation et est étudiée par les dirigeants syndicaux, note Stéphanie Goulet, présidente par intérim du Syndicat des professionnels en soins des Cantons de l'Est affiliée à la FIQ.
Les enjeux de la négociation incluent la mobilité du personnel soignant.
«Le conciliateur a déposé une recommandation d'entente, puis la partie patronale nous a mandaté de l'étudier et de la présenter à nouveau à nos membres», dit-elle.
«Je peux pas donner de détails, mais c'est une recommandation du conciliateur. Et son message, c'était qu'il voulait que ça se rende au monde. Donc, on va le présenter aux membres, puis elles seront juges de la décision si une entente ou pas. Puis il faut aussi que le gouvernement accepte cette recommandation là. Puis, pour le moment, il ne s'est pas prononcé.»
Tribunal du travail
Par ailleurs, une décision du Tribunal administratif du travail empêche la FIQ de refuser le temps supplémentaire, une action qui visait à réagir à une offre jugée insatisfaisante et à souligner la dépendance du réseau de santé au temps supplémentaire obligatoire.
La FIQ est sans convention collective depuis plus de 500 jours.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.