La mairesse de Longueuil Catherine Fournier a publié mercredi matin un message sur les réseaux sociaux soulignant la Journée internationale de la non-violence, qui se tient aujourd’hui.
Devant la hausse des propos haineux, l'intimidation et le harcèlement, la mairesse réclame l’adoption du projet de loi C-63 sur les préjudices en ligne.
Écoutez Catherine Fournier, mairesse de Longueuil, discuter de cette situation au micro de Philippe Cantin.
Quel est son constat?
«Mon constat, c'est qu'on accepte des choses en ligne, ou, en tout cas... Il n'y a pas de conséquences sur des comportements qui se déroulent sur des plateformes numériques alors qu'il y en a dans la vraie vie. Donc, les mêmes lois, malheureusement, ne semblent pas appliquées de la même façon. Il y a une impunité, également des géants du web, qui laissent du contenu qui fomente la haine, qui incite à la violence, qui les laisse grandir sur leur plateforme sans intervenir de façon systématique, sans avoir de comptes à rendre au gouvernement.»
«Et c'est justement une des choses que vise à corriger un projet de loi qui est actuellement à l'étude à la Chambre des communes, le projet de loi 163. C'est pourquoi j'ai pris la parole aujourd'hui pour enjoindre les parlementaires de la Chambre des communes, donc au fédéral, de s'atteler à la tâche de prendre leurs responsabilités avant la prorogation du Parlement qui entraînerait la mort de ce projet de loi. Le projet de loi tomberait au feuilleton advenant des élections.»
Selon la mairesse, le Canada a beaucoup de retard dans l'encadrement des plateformes numériques.