Des guêpes, des ratons laveurs, des mouffettes, des marmottes, des écureuils, etc. Les petits animaux sont de plus en plus présents autour de nous dans les milieux urbains.
On remarque de plus en plus d’opossums, selon Sylvain Lévesque, président de S.O.S. Dundee, trappeur urbain.
«Oui, il y en a de plus en plus. C'est nouveau. C’est arrivé au Québec depuis quinze ans, 20 ans au maximum. D'ailleurs, chez moi cette nuit, j'en ai pogné deux!», lance M. Lévesque, invité à discuter du phénomène lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«Ce n'est pas beau. Ça fait plus peur que d'autre chose. Ce n'est pas agressif. Ça a toujours la gueule ouverte pour intimider, mais ce n'est pas agressif. C'est très laid. Ils ont émigré des États-Unis. Ça s'appelle le l'opossum de Virginie d'ailleurs. Le nombre va augmenter. Je ne suis vraiment pas content que ce soit rendu au Québec. »
Son comportement est un peu celui des ratons laveurs, ajoute le spécialiste. Ils sont attirés par les ordures et peuvent se faufiler dans et sous les cabanons.
«Ils vont revenir»
Une fois capturés, on doit les transporter à bonne distance pour ne plus que ces animaux reviennent sur place.
«Ils vont revenir. Ça va prendre une demi-heure. S’il est en dessous du cabanon, c'est sa maison», mentionne le trappeur urbain.
«Il faut les mettre assez loin pour qu'ils ne soient pas capables de retrouver le chemin.»
Source: Tirée de Facebook
Le printemps est la période des naissances. L'automne, les animaux cherchent des abris pour l'hiver.
Plusieurs fausses informations circulent concernant les moyens de se débarrasser des animaux nuisibles, explique-t-il.
Sylvain Lévesque recommande la capture et le retrait sécuritaire des animaux, comme les mouffettes et les écureuils, et souligne l'importance de s'adresser à des spécialistes pour résoudre les problèmes d'animaux nuisibles.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.