Les délais sont encore importants à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) en Estrie.
Selon Stéphanie Jetté, directrice régionale de la DPJ, l'attente pour les services peut nécessiter jusqu'à un an avant d'obtenir une évaluation, comme l’indiquait La Tribune mercredi matin.
Mme Jeté explique que le processus d'évaluation des signalements, qui peut être immédiat ou prendre jusqu'à 14 jours selon l'urgence.
Écoutez l'entrevue accordée par Stéphanie Jetté, de la DPJ Estrie, aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean
«Dans les faits, il faut d'abord et avant tout expliquer qu'en fonction du signalement qu'on reçoit, on va faire une première évaluation sommaire de la situation pour décider si on retient ou pas le signalement. On est capable d'évaluer si c'est un signalement qu'il faut traiter dans l'immédiat. S'il faut le traiter dans les 24 heures, ou si c'est un signalement qui peut attendre, qu'on appelle un code trois qui est dans sept jours à quatorze jours.»
Les défis de personnel à la DPJ sont constants, avec un manque de 35-40% d'effectifs.
Elle assure que les décisions sont prises dans l'intérêt des enfants et que des outils sont en place pour maintenir la qualité des interventions malgré les problèmes rencontrés.
Ces constats se font alors qu’on apprend que la DPJ de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec a été placée sous tutelle.
Source: Stéphanie Jetté - Cogeco Média