La décision maintenue, malgré les critiques, du ministère de l’Éducation de sabrer les programmes de francisation fera mal à des entreprises qui comptent sur de la main-d’oeuvre immigrante pour développer des projets.
Le critique péquiste Pascal Paradis, député de Jean-Talon, s’inquiète des conséquences des coupures de financement sur l'intégration des immigrants et la pénurie de main-d'œuvre, soulignant l'incohérence du gouvernement qui prône la francisation tout en fermant des classes de français à travers le Québec.
Écoutez l'entrevue accordée par le député péquiste Pascal Paradis à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.
«On envoie un mauvais message. Une fois que les personnes sont chez nous, il y a des entreprises à Sherbrooke qui comptent sur les cours de francisation parce qu'ils ont un partenariat avec le gouvernement du Québec. On a fait venir des travailleurs. Il y a des gens qui viennent étudier. Ils sont ici et il faut réussir la francisation. C'est une question qui est extrêmement importante, autant à Sherbrooke, à Québec, qu'un peu partout.»
Le gouvernement est en train de créer une situation intenable pour des gens venus à Sherbrooke pour travailler, déplore M. Paradis.
La réduction des cours de francisation au Centre Saint-Michel se fera sentir dès le 4 novembre, affectant près de 400 élèves, rappelons-le.