Les Canadiens paient environ 1 milliard $ de taxes à l'épicerie annuellement, même si peu d'aliments sont taxés.
Invité à commenter sur les ondes du 107,7 Estrie vendredi matin. Sylvain Charlebois, directeur scientifique du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l'Université Dalhousie, a mesuré l'impact de l'élimination temporaire de la TPS sur les produits alimentaires annoncée la veille par Justin Trudeau.
Écoutez l’entrevue accordée par Sylvain Charlebois, de l'Université Dalhousie, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
«Les provinces qui ont une taxe harmonisée aussi vont voir la taxe provinciale disparaître en même temps. Ça peut devenir intéressant. Mais, il faut comprendre qu'il n'y a pas beaucoup d'aliments qui sont taxés à l'épicerie. Dans une épicerie ordinaire à Sherbrooke, il y a peut-être 4600 produits qui sont taxés. Il y a beaucoup de produits qui sont non alimentaires et il y a beaucoup de produits qui sont des collations. C'est là où les gens vont épargner le plus.»
M. Charlebois exprime des inquiétudes sur une possible augmentation des prix par les épiciers durant la suspension de la taxe et sur l'exactitude des montants de taxe annoncés par le gouvernement.
Le projet de loi 72 au Québec aide les consommateurs à identifier les produits taxables, dit-il.
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