L’itinérance touche toutes les municipalités du Québec. Pour pallier à cette crise, la Ville de Gatineau installera une centaine d'itinérants dans des conteneurs pendant l’hiver.
La Californie fait elle aussi face à une grave crise d'itinérance et d'opioïdes, avec près de 50 000 sans-abris à Los Angeles. L'une des solutions est la création de plusieurs villages de mini maisons pour itinérants. Le gouvernement du Québec devrait-il privilégier ce genre d'initiative?
Écoutez à ce sujet Benoit Clair, journaliste à Los Angeles, jeudi, à La commission.
«Les villages de petites maisons: c'est cher, mais on sait qu'il faut y mettre le prix. Mais c'est extrêmement long pour avoir un permis. Que vous soyez un promoteur immobilier, une mairie ou un particulier, l'administration est tellement lente. On a des ''county'' autour de Los Angeles, San Bernardino County pour ne pas le nommer, qui est le plus gros ''county'' des États-Unis. Il faut entre deux ans et demi et quatre ans pour avoir un permis de construire ou simplement de rénover une habitation. Le problème est sur le long terme. Et ces petites maisons? Bien sûr, elles existent, elles coûtent relativement cher, la plupart sont fabriquées en Chine. Les Chinois sont ravis de nous les vendre. Mais le fait de pouvoir simplement les installer, d'installer l'eau, d'installer l'électricité, il faut des permis pour ça.»