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Scandales sexuels à la DPJ

Les recommandations de la commission Laurent ignorées

Les recommandations de la commission Laurent ignorées
Les cas d'inconduite sexuelle se multiplient dans les centres de réadaptation de la DPJ. / Adobe Stock

Les cas d'inconduite sexuelle impliquant des éducatrices et des jeunes se multiplient dans les centres de réadaptation de la DPJ.

Après le scandale sexuel à Cité-des-Prairies à Montréal, d’autres histoires troublantes s’ajoutent en Montérégie. Tout cela se produit malgré les recommandations de la commission Laurent. 

Nancy Audet, marraine pour la Fondation des jeunes de la DPJ, critique le manque de volonté politique et de financement. Selon elle, les services sociaux et la DPJ ne sont pas prioritaires. 

Elle souhaite une plus grande implication communautaire pour protéger les enfants vulnérables. 

«J'ai écrit deux livres sur la DPJ. J'ai été en famille d'accueil, en centre jeunesse. Je connais bien le dossier, je l'ai étudié en profondeur. J'ai lu deux fois le rapport de la commission Laurent qui fait 500 pages pour bien comprendre les recommandations. Et après tout ça, je vois que les actions ne sont jamais là. On a un rapport, on a une commission Laurin qui a coûté 12 millions $ aux Québécois. Des témoignages troublants, mais aussi des experts. Et on est arrivé avec 65 recommandations il y a plus de deux ans et on ne les met pas en application.»

Un ménage en profondeur ?

André Lebon, ex-vice-président de cette même commission, constate le manque d'action et d'investissement pour mettre en œuvre ses recommandations, malgré les urgences et les dysfonctionnements identifiés.

Est-ce que le ministre Lionel Carmant est toujours l’homme de la situation? Est-ce que Catherine Lemay, qui a démissionné, a été un bouc émissaire dans cette affaire? Doit-on faire un ménage en profondeur dans la DPJ, a-t-on demandé sur les ondes du 107,7 Estrie mardi matin.

«Qu'est-ce qui fait que les changements tardent? C'est que le gouvernement n'a pas les moyens de ses ambitions. On parle du commissaire, on parle du commissaire dont le projet de loi a été voté fin du printemps. On n'a toujours pas nommé de commissaire. Je me pose la question. Je suis certain que ce serait un bon geste. Mais c'est un problème d'argent. Si tu ne passes pas tout de nommer une personne, il faut la doter d'une équipe. Il faut la doter de moyens d'enquête, etc. Cela veut dire passablement de dépenses. Est-ce que c'est ça qui retarde?»

Écoutez les entrevues accordées à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.

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